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Audience avec le Réseau des parlementaires de la Banque mondiale et du FMI : Le Ministre Adama Coulibaly présente les atouts d'une économie ivoirienne en plein essor

Conduite par la Ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles de la Jamaïque, Marlene Malahoo Forte, par ailleurs membre du parlement jamaïcain, une délégation du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale et du FMI a été reçue ce lundi 24 juin par le Ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, à son Cabinet sis à l’immeuble Sciam au Plateau. Objet de la rencontre : passer en revue les facteurs clés de l’économie ivoirienne, tout en relevant la contribution de la Banque mondiale et du FMI.

S’appuyant sur la récente allocution du Président de la République Alassane Ouattara devant le parlement réuni en Congrès, le Ministre Adama Coulibaly a indiqué à ses hôtes que l’économie de la Côte d’Ivoire se porte très bien avec un taux de croissance de 6,7%, l’un des plus élevés, et un taux d’inflation très en baisse par rapport à ce qui est enregistré dans la sous-région. « Nous avons également un déficit budgétaire qui est en train d’être réduit surtout dans le cadre de notre programme avec le FMI. Pour 2024, le déficit budgétaire est de 4%. En 2025, on devrait avoir un déficit budgétaire de 3% qui est la norme dans la sous-région. Ce qui est extrêmement important en termes de consolidation budgétaire », a-t-il ajouté.

Le Ministre des Finances et du Budget a également rappelé que le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire se situe autour de 58,1%, le pic pour 2023. Poursuivant, il a noté que selon les projections relatives à la mise en œuvre de la dette à moyen terme, le ratio d’endettement va baisser.

En termes d’impact des performances économiques de la Côte d’Ivoire sur les populations, il a relevé qu’au-delà des programmes portés par les ministères sectoriels, le Gouvernement a mis en place le PSGouv (Programme Social du Gouvernement). Ce PSGouv, a expliqué le Ministre, a vocation de faire en sorte que les actions soient menées spécifiquement en direction des populations les plus défavorisées. Il a ensuite assuré que pour le prochain PSGouv, comme cela a été fait précédemment, des dépenses isolées appelées “pro-pauvres’’ seront renforcées. Ces dépenses concernent notamment les questions de santé, d’eau, d’assistance sociale, etc.

Le Ministre Adama Coulibaly a, par ailleurs, fait remarquer que la diversification de l’économie ivoirienne la met à l’abri des fluctuations internationales. Il a, dans la foulée,souligné que les agences de notation financière classent la Côte d’Ivoire parmi les meilleurs dans la sous-région parce que le Président Alassane Ouattara a mis notamment le secteur privé au cœur de l’économie ivoirienne. « Nous avons un Plan National de Développement (PND) basé sur la transformation structurelle de notre économie à travers l’industrialisation. L’industrialisation est aujourd’hui en train de prendre forme », a-t-il dit.

Il a en outre mis en exergue l’important accompagnement des partenaires internationaux tels que la Banque mondiale et le FMI dans la réalisation des performances économiques de la Côte d’Ivoire. « L’empreinte de la Banque mondiale est présente dans tous les secteurs. Nous avons aujourd’hui dans notre portefeuille 28 projets en cours dont 22 projets nationaux et 6 projets à caractère régional qui touchent la Côte d’Ivoire. (...) Aujourd’hui, avec la Banque mondiale, nous avons des programmes importants d’un montant de 350 millions de dollars avec une approche programmes. (...) En ce qui concerne le FMI, nous en sommes au troisième programme depuis 2012. (...) Le nouveau programme négocié en 2023 va couvrir la période 2023-2026. C’est un programme essentiellement focalisé sur les questions d’ordre fiscal, la mobilisation des ressources domestiques pour aider à gérer notre endettement et éviter de recourir au marché de la dette. Il est accompagné d’un volume de ressources important, à savoir 2,6 milliards de dollars. (...) Ces deux institutions nous accompagnent fortement », a informé le Ministre des Finances et du Budget.

Il a enfin fait savoir que le FMI n’impose rien aux Etats, mais leur fait des recommandations relativement à leur politique économique.

SERCOM MFB