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En raison de ses performances macroéconomiques et des bonnes perspectives de son économie : La Banque mondiale veut accroître son financement à la Côte d’Ivoire

24 h après son arrivée en Côte d’Ivoire, le Vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana,24 h après son arrivée en Côte d’Ivoire, le Vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana,a eu une séance de travail ce mardi 13 juillet 2021 avec le ministre de l’Economie et des Finances,Adama Coulibaly, à son Cabinet au Plateau. Il était à la tête d’une importante délégation composéenotamment de la Directrice des opérations de son institution, Coralie Gevers.

Au terme de cette séance de travail, Ousmane Diagana a déclaré : « J’ai eu le plaisir d’avoir uneAu terme de cette séance de travail, Ousmane Diagana a déclaré : « J’ai eu le plaisir d’avoir unerencontre extrêmement riche avec M. le ministre de l’Economie et des Finances et son équipe. Et àcette occasion, j’ai tout d’abord félicité le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour la gestion de lacrise sanitaire de la pandémie de la Covid-19, avec la mise en place d’un plan de riposte trèsrapidement dont l’exécution a été très performante. Nous saluons déjà aussi les progrès que laCôte d’Ivoire est en train d’accomplir en ce qui concerne l’accès de la population au vaccin. Nous lesavons rassurés de la disponibilité de la Banque mondiale à continuer d’accompagner la Côted’Ivoire pour le renforcement de son système sanitaire. J’ai aussi félicité les autorités par rapport àla performance macroéconomique du pays. C’est l’un des rares pays à avoir atteint un taux decroissance positif au cours de l’année 2020. Les perspectives pour cette année sont encore plusimportantes. Et finalement, nous avons fait le point de la situation de notre portefeuille. Unportefeuille qui est très important, à peu près 3,8 milliards de dollars. Et nous avons dit que laBanque mondiale, à la faveur du processus de reconstitution de l’IDA 20, va certainement accroîtrede manière plus significative son financement pour la Côte d’Ivoire et qu’il est importantd’accompagner la mobilisation des ressources en vue de programmes plus structurants, plustransformationnels, mais également avec plus d’impact notamment pour ce qui concerne laréduction de la pauvreté et la création des emplois pour les jeunes en particulier. »

Le vice-président de la Banque mondiale a également tenu à remercier la Côte d’Ivoire qui va abriterLe vice-président de la Banque mondiale a également tenu à remercier la Côte d’Ivoire qui va abriterle jeudi prochain la rencontre de l’IDA 20.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, ce choix d’organiser laditerencontre en terre ivoirienne et la volonté de la Banque mondiale d’accroître son financement à laCôte d’Ivoire traduisent la qualité des relations entre ce pays et l’institution internationale.

Pour rappel, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la BanquePour rappel, l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banquemondiale qui aide les pays pauvres et en développement. Sous la supervision de 173 paysactionnaires, elle vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts (appelés « crédits ») et des donsdestinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités età améliorer la vie des plus démunis.

Soulignons également que la mise en œuvre de l’IDA se fait habituellement sur 3 ans. Mais en raisonde la Covid-19, sa période de mise en œuvre a été condensée sur 2 ans en avançant l’utilisation desressources pour aider les pays membres de la Banque mondiale à mettre en place leurs programmes.C’est pourquoi la période de reconstitution (IDA 20) commence cette année au lieu de l’annéeprochaine. Compte tenu des besoins de financement, l’objectif que la Banque mondiale s’estassignée pour ce prochain cycle d’IDA qui était de 90 milliards de dollars, un peu plus de 12% de plusque par rapport à l’IDA 19, le Président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de mettre touten œuvre pour que ce financement monte à 100 milliards de dollars car, a-t-il justifié, les besoins enmatière de développement sont extrêmement importants.