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Ouverture de l’Atelier de Validation d’un mécanisme de financement pérenne de l’Agriculture A Grand-Bassam - Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné (Directrice de Cabinet) : « Le gouvernement a à cœur de favoriser davantage le financement du moteur de notre éco

En vue de la validation d’un mécanisme de financement pérenne de l’agriculture ivoirienne, un atelier initié par le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de l’Agriculture et du Développement durable, en collaboration avec le Fonds International de développement agricole (IFAD), se tient du 9 au 11 septembre 2020 à Grand Bassam. Au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier qui a réuni plusieurs experts du monde du secteur agricole ainsi que des partenaires techniques au développement, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, Directrice de Cabinet, intervenant en sa double qualité de Représentante du ministre de l’Economie et des Finances et de présidente de ladite cérémonie, a rappelé la volonté du gouvernement à œuvrer pour mettre à la disposition de notre agriculture des mécanismes de financement appropriés et surtout pérennes susceptible d’impulser plus de dynamisme et booster de manière significative les performance d’un secteur stratégique pour l’économie nationale au cours de la période 20121-2030.

Dans son allocution, la représentante du ministre de l’économie et des finances, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, par ailleurs Présidente du Comité de pilotage s’est réjouie de la tenue de cette rencontre avant de manifester sa gratitude à l’ensemble des participants pour leur forte mobilisation ce qui témoigne, à ses yeux, toute l’importance et de l’intérêt portés s’à ces assises et au-delà à la problématique d’un financement durable de l’agriculture ivoirienne.

« Pendant plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire a consolidé son statut de puissance agricole, jouant les premiers rôles au niveau régional, voire mondial, sur plusieurs spéculations comme le cacao, l’anacarde, l’hévéa, le palmier à huile ainsi que certaines cultures vivrières. Comme vous le savez, l’agriculture contribue pour environ 22% du PIB, 40% des recettes d’exportation et emploie près de deux tiers (2/3) de la population active. Elle bénéficie, par ailleurs, d’un formidable pouvoir d’entrainement sur l’ensemble des autres secteurs de l’économie nationale par sa contribution à la formation du PIB. Toutefois, en dépit de ce poids économique important, ce secteur reste confronté à des difficultés qui freinent son développement. Elles concernent notamment la forte volatilité des prix, la baisse des rendements agricoles du fait des variations climatiques, la faible structuration des filières et le difficile accès des acteurs du secteur au crédit bancaire et aux moyens de sécurisation des transactions financières. » s’est-elle déclaré pour justifier la tenue de cet atelier.

L’Etat ivoirien a fait du secteur agricole une priorité dans le cadre de la transformation structurelle de son économie. Cette ambition nationale se traduit par une modernisation et par une amélioration de la valeur ajoutée locale des matières premières agricoles.

L’atteinte de ces objectifs sectoriels sera possible non seulement par des investissements publics mais aussi et surtout par une mobilisation plus accrue de l’investissement privé et associatif. Ce dernier type d’investissement nécessite l’existence d’un environnement propice au crédit agricole et autres instruments financiers en faveur du secteur agricole.

Aux dires de Mme la Directrice de Cabinet, « ces réflexions ont nécessité la conduite d’une étude de faisabilité par le cabinet Mckinsey qui a permis de mettre en lumière les enjeux majeurs du financement de l’agriculture ivoirienne, de tirer les enseignements à la fois des expériences passées de la Côte d’Ivoire et à l’international ainsi que de proposer des options en termes de modèles de financement adaptés au contexte actuel de la Côte d’Ivoire. »

Pour elle, les résultats attendus de cet atelier se résument en six points :

 Etablir les principes clés et le mandat pour la mise en place d’un mécanisme financier dédié à l’agriculture ;
 Créer une unité d’exécution et définir son encrage institutionnel ;
 Identifier l’option de financement privilégié pour répondre aux enjeux de stimulation des PME agricoles et d’inclusion financière des petits acteurs ;
 Approuver la stratégie de mobilisation des fonds incluant la gouvernance et la structure d’actionnariat ;
 Valider la stratégie de partenariats avec les acteurs financiers et non financiers et enfin ;
 Adopter la feuille de route de mise en œuvre de l’option privilégiée.

« Au vu donc des attentes fortes qui entourent la tenue de ces assises, je voudrais encourager l’ensemble des participants à contribuer pleinement et efficacement aux activités dans une ambiance conviviale et participative. Pour ma part et au regard de la qualité ainsi que des compétences avérées des participants, je reste convaincue que les résultats qui sortiront de ces assises sauront combler les attentes suscitées et mériter la confiance du gouvernement qui a à cœur de favoriser davantage le financement du moteur de notre économie afin de booster davantage les performances engrangées à notre développement pour la nouvelle décennie 2021-2030. » A-t-elle affirmé avant de déclarer ouvert, au nom du ministre de l’Economie et des Finances, l’atelier de validation d’un mécanisme de financement pérenne de l’agriculture ivoirienne.

Bien avant elle, l’artiste parolier Bomou Mamadou avait planté le décor en vantant les mérites de l’agriculture ivoirienne.

Sercom Cabmef