Un taux de décaissement de 30% attendu pour l’année fiscale 2026
La réunion de la rentrée fiscale 2026 du portefeuille des projets et programmes financés et co-financés par la Banque mondiale, s’est tenue, ce mercredi 01er octobre 2025, à la salle des fêtes du 20ème étage de l’immeuble Sciam-Plateau.
Présidant ladite rentrée, le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a invité les acteurs et coordonnateurs à accélérer la mise en œuvre des projets afin de maximiser l’impact sur les populations.
Cette rencontre, a-t-il noté est à la fois un moment de bilan, d’orientation et de mobilisation. Avant de se féliciter des nouveaux engagements de la Banque mondiale annoncés pour l’année fiscale 2026, d’un montant de 1,213 milliard de dollars US.
Concernant le portefeuille, le ministre a fait savoir qu’au 30 juin 2025, il atteignait environ six (6) milliards USD, soit 3 690 milliards de francs CFA. Avec 24 projets actifs, couvrant les secteurs stratégiques notamment macroéconomie, infrastructures, énergie, transition numérique, capital humain, cohésion sociale, environnement et gouvernance etc.
« Les résultats de l’exercice écoulé traduisent l’importance de cette coopération. En effet, le taux de décaissement FY25 s’est élevé à 24,3% pour les IPF et 30% pour les PForR atteignant son meilleur niveau depuis sept ans, avec une progression de plus de 10 points depuis 2018.
Ces performances sont le fruit d’une constante synergie entre l’État dans ses différents démembrements, la Banque mondiale et le secteur privé », s’est-il félicité.
Pour l’exercice FY26, dira le ministre, le taux de décaissement dont l’objectif minimum attendu au 30 juin 2026 des Unités de Coordination des Projets est de 30%, soit un volume de ressources 570.027.000.000 de francs CFA.
En dépit des résultats enregistrés par le portefeuille tels que le taux de couverture électrique de 80%, 75% de la population enrôlée à la couverture maladie universelle et 40% de la production de cacao et d’anacarde transformée localement, a noté M. le ministre, des défis d’ordre institutionnel, opérationnel, environnemental et social persistent encore.
Ainsi invite-t-il, notamment chaque ministère sectoriel et Unité de Coordination à redoubler d’efforts et de vigilance dans la gestion de leurs portefeuilles, améliorer la qualité du portefeuille en veillant à une planification rigoureuse, à un suivi rapproché et à une exécution efficiente. Avant d’assurer d’examiner le décret n° 2015-475 ainsi que l’arrêté n° 026.
Par ailleurs, le ministre des Finances et du Budget, a confié qu’instruction a été donnée à la Cellule de coordination du portefeuille Banque mondiale d’élaborer un manuel de procédures destiné à renforcer le dispositif de gestion, en assurant une meilleure fluidité de la chaîne administrative, une réduction des délais et une célérité dans le traitement des différents dossiers.
La Directrice de Division pour la Côte d’Ivoire, le Benin, la Guinée et le Togo, Mme Marie- Chantal Uwanyiligira, a insisté sur la nécessité de réallouer certaines ressources vers les projets les plus performants. Elle a aussi salué l’orientation du gouvernement ivoirien vers des programmes multi-phases et l’approche basée sur les résultats, afin de mieux évaluer l’impact des projets sur les populations.
Pour sa part, le coordonnateur de la cellule de coordination et suivi du portefeuille des projets et programmes financés et co-financés par la Banque mondiale, Konan Kouassi, qui a présenté le portefeuille, s’est réjoui de la bonne santé du portefeuille fiscale de la Côte d’Ivoire, précisant que les indicateurs sont au vert.
SERCOM MFB